Un présent royal ! La tabatière de Fontenoy. Laurence Lenne, Daniel Délécaut, Charles Deligne

1745 Fontenoy, une date et un nom qui ont marqué l’histoire de la monarchie française. Fontenoy, c’est une victoire des armées françaises qui a illuminé le règne de Louis XV. Célébrée à l’époque comme « la gloire du Roy », elle sera évoquée dans les deux siècles suivants comme l’exemple parfait de la valeur militaire de la nation française. Une victoire que commémore une place de Paris devant l’imposant immeuble de l’École militaire. Ce livre n’est pas un récit de la célèbre bataille ni du long siège de Tournai qui en a été la cause, un de plus… C’est l’histoire d’une boîte, une boîte en porcelaine offerte par le Roi de France, oubliée dans une collection muséale et redécouverte au hasard d’une exposition.

Il emmène le lecteur dans une véritable enquête menée dans les archives royales qui révèle une histoire dans l’histoire, celle des cadeaux royaux de boîtes à priser, une histoire illustrant les moeurs et le luxe qui étaient ceux de la cour de France au xviii e siècle.

Il nous porte aussi sur les traces, dans les pas, des descendants de Marie-Louise Delfosse, dame de Chin, bénéficiaire de ce présent royal.

Membre expert de la CNES à Paris, spécialité céramiques anciennes européennes du 15 ème au 18 ème siècle, Laurence Lenne est fondatrice de la Galerie Art & Patrimoine , depuis plus de 28 ans au service des collectionneurs privés et institutions publiques. Membre de l’association « Patrimoine, Art & Histoire en Hainaut », pour la conservation, l’étude et la diffusion des connaissances du patrimoine hennuyer, en 2009, elle participe activement, au laboratoire d’étude des oeuvres d’art de l’Université catholique de Louvain-la-Neuve, à une étude sur la détection des faux décors sur porcelaine. Elle a effectué des recherches en collaboration avec madame Jacqueline Couvert, licenciée en histoire de l’art et graduée en chimie, ainsi que monsieur Ludovic Recchia, historien de l’art. Ce travail donne naissance à une publication : « Datation du décor peint des porcelaines et détections des faux. L’exemple de Tournai. L’analyse par microfluorescence X ». En 2025, elle est l’auteure de l’étude « Les Duvivier, une dynastie d’artistes peintres tournaisiens au 18 è siècle. Maîtres peintres et peintres sur porcelaine », aboutissement d’un travail de 10 ans de recherche dans divers fonds d’archives.

Bien qu’installé à Bruxelles, Daniel Delécaut, tournaisien passionné par l’histoire de sa ville natale, a mis à profit les compétences acquises dans le secteur privé pour approfondir une collection personnelle consacrée à l’histoire locale. Il en a patiemment indexé des contenus, les intégrant au fil des ans dans une base de données dédiée à l’histoire de Tournai. Durant près de trente ans, il a poursuivi ce travail minutieux, accumulant des milliers de notes aujourd’hui réunies en un précieux répertoire public au service de nombreux usagers, curieux et chercheurs. On retrouve sa signature au bas de plusieurs publications de la Société d’Histoire et d’Archéologie de Tournai, tandis que d’autres projets aboutissent parallèlement à ses contributions régulières au bulletin de l’Association des Amis de la Cathédrale de Tournai.

Tournaisien de souche, Charles Deligne est né en 1952 et a mené une carrière dans la fonction publique puis dans la magistrature judiciaire. Passionné d’histoire, amoureux de sa ville natale, il a acquis une expertise en matière d’armes anciennes et d’architecture militaire de plus de cinquante ans. Conservateur depuis 2009 du Musée d’armes de la Ville de Tournai, musée public créé en 1930 et aujourd’hui dénommé Musée d’Histoire militaire, il s’attache depuis à enrichir les collections et présentations. Il est l’auteur de plusieurs livres sur quelques-uns des nombreux conflits qui ont impliqué Tournai et le Tournaisis et a collaboré à d’autres publications.